Année 1993-1994 : "Les psychoses
aujourd'hui"(1)
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Année 1994-1995 : "La mère inassouvie et
le père carent"(2) **
Année 1995-1996 : "Les cas cliniques de
Jacques Lacan"(3)
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-François Morel :
Clinique
psychiatrique et psychanalytique des psychoses
Il s'agit dans ce travail, après avoir rapporté
un cas de psychose, de comparer les structures des
cliniques psychiatrique et psychanalytique. 2
mathèmes distincts en rendent ici compte
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-François Morel:
Des
enfants sérieux
Le sérieux, dans sa référence mathématique,
est une dimension fondamentale du phénomène
psychotique. Si l'autisme est hors discours, il n'est
pas hors langage.Quelques repères de la clinique
analytique de l'autisme tirés de l'enseignement de
Lacan sont ici esquissés.
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-Sylvette Perazzi :
Rousseau,
l'innocent persécuté
Une lecture du sentiment de culpabilité
inconscient chez Freud, qui pour Lacan est un nom de
la jouissance. Chez le paranoïaque, le sentiment de
culpabilité inconscient est rejeté : c'est
"l'Unglauben" fondamental du paranoïaque.
Des modalités cliniques de cet Unglauben sont ici
démontrées dans le cas de Rousseau, à travers la
lecture des "Confessions".
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- Philippe De Georges :
Dans
une bibliothèque à détruire. Etude clinique.
Un cas clinique permet, à partir du discours de
l'analysante, sujet psychotique, de repérer quelques
moments cruciaux : A travers quelques traits qui lui
sont singuliers, on peut voir , depuis un évènement
qui fait déclenchement, comment elle élabore un
délire centré sur l'idée que l'Autre, divin, jouit
de sa souffrance. Résolue dans sa tâche analysante,
elle met en place une suppléance, une stabilisation
autour d'une métaphore délirante. On s'interroge
sur les aménagements qui avaient permis jusque là
d'éviter le déclenchement. Le style de cette
analysante a incité à transcrire directement une
grande part de ses propos.
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Séminaire soutenu par un cartel qui a pris
en charge l'organisation et l'orientation du travail :
(Ghislaine Delahaye, Marie-Pierre Girard, François Morel,
Muriel Mosconi, plus-un : André Astier). Certains travaux se sont poursuivis
durant l'année 96
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-Sylvette Perazzi :
"L'homosexualité
masculine: "une éthique de célibataire"
Le célibataire étant pour Lacan celui qui
renonce au rapport avec l'Autre sexe...Sylvette
Perazzi étudie là le cas Montherlant, qui s'inscrit
scrupuleusement dans cette éthique!
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-Marie-Paule Candillier :
"La
jeune homosexuelle" de Freud
(Juin 1996)
Ce cas a été étudié par LACAN dans le
Séminaire IV "La relation d'objet", à
partir de l'étude de FREUD "Psychogénèse d'un
cas d'homosexualité féminine" de 1920 qu'on
trouve dans "Psychoses, névroses et
perversions".Quelle
avancée apporte Lacan par rapport à Freud? Après
une présentation du cas, Marie-Paule Candillier
rappelle les linéaments de de l'élucidation
freudienne pour aborder ensuite l'analyse clinique de
Lacan qui repose sur un jeu de permutation en quatre
tempsdes positions identificatoires de la jeune
homosexuelle et une prégnance de la relation
imaginaire qui donne sa note perverse au cas.Cette
voie perverse du désir s'inscrit-elle dans une
stucture névrotique ou perverse? C'est ce que la
discussion n'a pas permis de conclure
formellement.
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-Marie-Pierre Girard :
Le
mythe et l'indicible
La deuxième moitié du séminaire IV, La relation
d'objet est consacrée à l'observation du petit Hans
des cinq psychanalyses de Freud. Lacan applique une
méthode d'analyse de l'activité mythique de
Hans directement inspirée de la méthode strucutrale
de Levi-Strauss. Sont ici explicités la définition
du mythe et son rapport au réel, l'analyse du mythe
d'Oedipe par Levi-Strauss, et enfin la fonction du
mythe chez le petit Hans : tenter de trouver réponse
du réel de son sexe.
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-Jean-Jacques Gorog :
Castration,
Frustration et Privation. Une lecture du séminaire IV,«
La relation d'objet »
La distinction et l'étude systématique de ces
trois modes du manque de l'objet occupe une part
importante pour ne pas dire décisive du séminaire
consacré à la relation d'objet, les cas cliniques
de Freud constituant une illustration de la
nécessité et de l'utilité de ces catégories.
Lacan s'appuie sur un tableau reproduit ici sous sa
forme complète, manu ductio de l'ensemble du
séminaire, et, peut-on supposer par sa position dans
le progrès du séminaire, forme intermédiaire entre
le schéma en Z dit schéma L et le graphe qu'il
produira l'année suivante.
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-Muriel Mosconi :
Le
Diable amoureux
« Le Diable amoureux » de Jacques
Cazotte est une référence de Lacan lors du
séminaire IV pour y expliciter les voies perverses
du désir humain et lors du séminaire suivant, «
Les formations de l'inconscient », où il construit
le graphe du désir publié dans « Subversion du
sujet et dialectique du désir ». Ce roman met en
scène le côté paradoxal du désir dans son
articulation au fantasme, l'aspect surprenant de
l'objet dont l'action subvertit le sujet. Comment le
désir vient-il à l'homme ? En voici la trame
essentielle.
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-Pascale Amiel :
Le
Père Réel
Lacan introduit une triplicité de l'expérience
analytique avec les catégories du Réel, de
l'Imaginaire et du Symbolique. Le père se décline
donc selon ces trois instances. Application à une
oeuvre de fiction : "Io e il Re" de Puppi
Amati, puis à l'observation du petit Hans que l'on
trouve dans les cinq psychanalyses de Freud.
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-Muriel Mosconi :
Passe,
Trouvaille et style :
Une lecture des cas de fin d'analyse que Lacan
évoque dans sa fameuse proposition du 9 Octobre 1967
sur le Psychanalyste de l'École.
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-Franz Kaltenbeck :
"Quand
Lacan contrôle Ella Sharpe"
(27 Juin 1996)
Cinq séances du séminaire " Le désir
et son interprétation " (1958-1959)
portent sur "Analyse d'un rêve
singulier " ("Analysis of a single
dream"), le chapitre V d'un livre d'Ella Freeman
Sharpe, intitulé "Analysis " (23
pages) : les séances du 14 janvier 1959 (manque), 21
janvier 1959, 28 janvier 1959, 4 février 1959, 11
février 1959 et le début de la séance du 4 mars
1959.
A un moment où l'École (ECF) étudie la question
de l'interprétation, la lecture du texte d'Ella
Sharpe et du long commentaire que Lacan nous en a
livré semble s'imposer.
Mais l'interprétation et la ré-interprétation
de ce rêve dit unique n'est pas détachée de la
névrose complexe du rêveur; Elles sont plutôt
articulées aux difficultés que celui-ci a avec la
sexuation et avec son désir. Nous voyons là un
domaine bien réel où l'interprétation doit
opérer.
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